C’était le dernier pour lequel il fallait obtenir au moins les deux tiers des voix
Paris :, 26 janv. (Cinktank.com) –
Le troisième vote pour élire le président de l’Italie s’est de nouveau terminé sans vainqueur, comme prévu, après des jours de stagnation autour d’un nom qui fait consensus dans l’échiquier politique italien.
Selon les résultats recueillis par la presse italienne, la majorité des votes ont été exprimés en blanc, comme lors des journées de vote précédentes, même si cette fois ils sont tombés à 412. Entre-temps, le nom du président sortant, Sergio Mattarella, a dépassé les centaines de soutiens et est devenu le plus voté.
Comme nouveauté, le nom du co-fondateur des Frères d’Italie, Guido Crosetto, est apparu, proposé par son propre parti, qui au cours de la journée s’est distancié du reste des formations de centre-droit et a annoncé qu’il pas voter blanc à cette occasion. Crosetto a recueilli plus d’une centaine de votes.
« Je suis ému, merci », a-t-il déclaré à la presse italienne après le vote. Selon lui, les votes qu’il a obtenus démontrent « la capacité du centre-droit, s’il le voulait, à obtenir des votes même de l’extérieur » des partis de son idéologie, a recueilli ‘Il Messagero’.
Après Mattarella et Crosetto, le plus voté a été l’ancien juge de la Cour constitutionnelle italienne Paolo Maddalena, avec 61 voix. Le nom de Pier Ferdinando Casini, président de la Chambre des députés de la XIVe législature et actuellement sénateur et leader des Centristes pour l’Europe, a également fait irruption dans le vote. Casini a obtenu plus de 50 mentions.
En plus des votes blancs, le Parlement italien a enregistré 22 votes nuls et 84 votes « épars ». Au total, 978 personnes ont voté, comme l’a rapporté l’agence de presse italienne Adnkronos.
Le quatrième tour de scrutin pour élire le locataire du Quirinal est prévu ce jeudi à 11h00. La nomination du nouveau président dépend de 1 009 personnes –321 sénateurs, 630 députés et 58 délégués régionaux–. Pour être élu à l’un des trois premiers scrutins – le dernier ce mercredi -, le candidat doit obtenir au moins les deux tiers des voix (673), tandis qu’à partir du quatrième le seuil passe à la majorité absolue (505).
La démission de Sergio Mattarella pour un second mandat, à un poste plus symbolique que politique mais qui peut marquer l’avenir du pays en temps de crise, a ouvert le champ des options sans qu’il y ait de candidat clair.